Illustrations de Rozat de Mandres et de Frédéric Regamey, Henry Boisselier.
Les fusiliers Marins participèrent, à la défense du sol national, sur divers champs de bataille, et prouvèrent leur efficacité au combat au sol ou fluvial, lors de la guerre de 1870. Après l'échec des premières batailles et la fin de l'empire, les marins s'engagent aux cotés des "moblots" et des régiments de marche.
A Strasbourg, une centaine de marins, prirent part à la défense de la ville, jusqu'à la capitulation du 28 septembre 1870.
Les officiers supérieurs ou autres portaient ou la redingote ou la sapote de drap bleu foncé à boutons dorés, galons or ou argent, casquettes bleu foncé avec galons de grade comme sur la capote et ancre brodée. Le pantalon bleu foncé, bottes ou guêtres. Ceinturon noir à plaque dorée. Ceux qui étaient montés avaient leurs chevaux équipés avec le harnachement de petite tenue des officiers de l'armée de terre. Les marins avaient emporté le bonnet bleu à houpette (toute rouge ou mêlés de bleu), le tricot, le légendaire col bleu, le paletot ou le caban. Ces effets étaient en drap bleu foncé à boutons de cuivre. A l'angle du col, ancres brodées en fil rouge ; pantalon bleu, guêtres blanches, plus tard de cuir. Galons or ou rouge suivant grade, équipement en cuir noir. Tambours et clairons portaient le galon tricolore autour du parement. Porte-caisse et tablier en cuir noir. Les chappes en peau de mouton étaient également portées la laine à l'intérieur, elles ne présentaient que l'aspect de la peau de couleur jaunâtre.
A Strasbourg, une centaine de marins, prirent part à la défense de la ville, jusqu'à la capitulation du 28 septembre 1870.
Fusiliers Marins 1870 - planche de Henry Boisselier - Collection particulière |
Fusiliers Marins 1870 - Rozat de Mandres-La France en campagne. |
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